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Comment protéger mon enfant du soleil ?

Comment protéger mon enfant du soleil ?

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Il fait si beau, les enfants veulent profiter des longues journées pour s'amuser dehors, et on n'a pas le cœur de les interrompre. Surtout qu'ils sont partis à l'autre bout de la rue, de la plage ou du camping, jouer aux Indiens !

Pourtant, protéger les enfants du soleil est absolument crucial : ses effets néfastes sont encore plus cruels sur nos bambins... Alors pas question de les laisser les fesses à l’air en plein cagnard sur la plage. Petit rappel des précautions de base.

 

Le soleil, un ami qui vous veut du bien ?

Oui et non. Si la vitamine D synthétisée par la peau au contact des rayons du soleil est notre principale alliée dans la consolidation des os et des dents, les coups de soleil eux, sont nos véritables ennemis et encore plus, ceux de nos enfants. C’est bien simple : les coups de soleil multiplient par dix les risques de développer un cancer de la peau à l’âge adulte.

La peau de vos enfants reste particulièrement fine et fragile jusqu’à l’âge de la puberté.  Raison de plus pour leur faire prendre de bonnes habitudes dès le plus jeune âge, car vous aurez plus de mal à courir après votre ado pour le tartiner d’écran total !

 

Alors, on fait comment pour éviter les coups de soleil ?

Pour limiter les dégâts, on commence par ne pas exposer les petits entre midi et 16h00 (ça tombe bien, ça devrait pouvoir à peu près coïncider avec l’heure de la sieste !). Et en dessous de trois ans, c’est tolérance zéro. Aucune exposition au soleil, car c’est à cette période que se forment les grains de beauté. Un bon réflexe à adopter : observer votre ombre. Plus elle est longue et mois le soleil est dangereux ! C’est tout simple et très ludique à pratiquer avec vos enfants, qui pourront vérifier concrètement si le « soleil est gentil ou méchant ».

Si vous devez vraiment sortir aux heures chaudes, limitez la durée et rasez les murs ! Plus sérieusement, optez par exemple, pour un trajet en tricycle équipé d’un parasol, ou faites patienter vos petits fous, à l'ombre des arbres dans le jardin, avec quelques tours rafraîchissants de toboggan à eau ! 

Et si vous vous déplacez à poussette, oubliez cette pratique répandue qui consiste à protéger l’enfant d’un lange ou de tout autre tissu : l’air ne circule plus et c’est alors une véritable fournaise là-dessous…

 

Crème, lunettes, chapeau : le trio gagnant

La crème solaire est à choisir avec un indice suffisant et à renouveler minimum toutes les deux heures et après chaque baignade. Si vous voulez creuser le sujet, et nous ne saurions que trop vous y encourager, faites un petit tour sur le site prévention soleil pour faire les meilleurs choix et vous repérer dans la jungle des étiquettes. Alors oui, ça colle, c’est embêtant mais ça n’est pas négociable pour autant ! Expliquez à vos petits chéris que pour affronter le soleil, vous allez leur préparer un kit complet d’aventurier et que la crème sert de bouclier…

Les lunettes sont tout aussi indispensables pour protéger les yeux sensibles de vos enfants. Choisissez-les ensemble, faites le pitre en essayant plusieurs paires et laissez-le prendre celles de sa couleur préférée ! Vous maximiserez ainsi vos chances de les lui voir porter.

Même stratagème pour le chapeau qui n’est pas non plus en option. On passera sur les risques d’insolation, qui gâchent les vacances du petit malade, mais aussi les vôtres : pas drôle de voir son petit souffrir… Bob, casquette ou canotier, c’est vous qui voyez mais optez pour quelque chose de tout terrain que vous pourrez facilement mouiller pour rafraîchir votre enfant. Il y a fort à parier que cela va l’amuser et qu’une belle bataille d’eau sera ainsi entamée !

Le quatrième mousquetaire est le t-shirt tout bête : si votre enfant se montre récalcitrant  parce que la crème solaire, ça colle et ça sent fort, vous pouvez lui proposer comme alternative de rester habillé. De même qu'il faut un casque pour se protéger des accidents, il faut absolument se protéger du soleil. Le danger pour la santé est peut-être moins immédiat qu'une grosse chute, mais il est tout aussi sérieux !

 

C’est à boire qu’il nous faut !

Ne lui versez cependant pas tout sur la tête et gardez assez d'eau à disposition pour lui proposer à boire régulièrement. Il est important de se souvenir que « je n’ai pas soif » n’est pas un argument : quand la soif arrive, c’est que l’on est déjà en retard sur notre hydratation. Sur ce, à la vôtre !

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