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Cauchemars, terreurs nocturnes : en finir avec les nuits agitées

Cauchemars, terreurs nocturnes : en finir avec les nuits agitées

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Pleurs, cris, hurlements : vous êtes souvent réveillés en sursaut par votre enfant en proie à des cauchemars, et ces réveils à répétition épuisent toute la famille. Pourquoi votre enfant se met-il dans cet état, et comment l’aider à surmonter ses angoisses ? Suivez nos conseils pour retrouver des nuits plus paisibles…

 

Cauchemars, terreurs nocturnes : quelle différence ?

Si cauchemars et terreurs nocturnes ont pour défaut commun de nuire au sommeil de toute la famille, ils sont pourtant bien différents dans leur manifestation et leurs circonstances. Le cauchemar intervient le plus souvent en fin de nuit, lors d’une phase de sommeil paradoxal, et l’enfant s’en souvient : il se réveille effrayé et raconte le mauvais rêve qui lui a fait si peur.

A l’opposé, il n’a aucun souvenir d’une terreur nocturne, épisode impressionnant de cris et d’agitation physique, qui au contraire survient plutôt en début de nuit, lors d’une phase de sommeil profond. Les terreurs nocturnes sont très impressionnantes pour les parents, car elles se manifestent souvent de manière violente : l’enfant donne des coups de pieds et des coups de poings dans le vide, parfois se lève et se retrouve au milieu de sa chambre ou sur le palier. Il a les yeux ouverts, il parle ou crie, est incohérent, et pourtant, aussi étonnant que celui puisse paraître, il dort ! Il reste insensible aux efforts de ses parents pour le calmer, et au bout d’une période allant de quelques minutes à une demi-heure, se calme et se rendort d’un coup.

Il n’y a pas vraiment d’âge pour commencer les terreurs nocturnes, mais les enfants d’âge préscolaire (1-3 ans) sont les plus touchés. Malheureusement, ces épisodes peuvent durer quelques années de plus…

Si votre enfant est sujet à ces terreurs nocturnes, pas d’inquiétude : elles ne représentent aucun danger, si ce n’est de gâcher les nuits des parents, et dégrader un peu la qualité du sommeil de l’enfant. Les cauchemars, qui effraient l’enfant, peuvent en revanche occasionner chez lui une peur du coucher. Il convient de le rassurer au maximum pour ne pas induire de cercle vicieux qui nuirait à son sommeil.

 

Pourquoi mon enfant a-t-il des nuits aussi agitées ?

Paradoxalement, la principale cause des cauchemars et terreurs noctunes est… la fatigue ! S’il a sauté la sieste, a été très énervé ou stimulé, s’il a rencontré des difficultés ou des nouveautés dans sa journée, il y a de grandes chances que sa nuit en soit perturbée. Ainsi, les périodes de rentrée (à la crèche, à l’école), les grands apprentissages (premiers pas, propreté) ou les journées de fête (anniversaires, vacances avec beaucoup d’enfants) sont propices aux terreurs nocturnes. L’abus des écrans, TV, et tablettes, joue aussi un rôle important dans ce phénomène.

 

Que faire pour soulager mon enfant ?

Sur le moment, il n’y a malheureusement pas grand-chose à faire. En cas de terreur nocturne, il faut rester aux côtés de son enfant, éventuellement lui parler doucement et poser la main sur son épaule, mais pas plus. Le contenir ne ferait que renforcer la violence de la crise, et le réveiller occasionnera sans doute un autre épisode quelques heures plus tard.

En cas de cauchemar, il convient de rassurer l’enfant, lui faire boire un peu d’eau, allumer la lumière et chercher avec lui les monstres qui l’auraient effrayé… tout faire pour tirer un trait sur ce mauvais rêve, le raisonner et l’apaiser, pour qu’il reprenne sa nuit tranquillement.

Pour prévenir ces nuits agitées, instaurer un rythme régulier entre ses périodes d’éveil et ses périodes de sommeil est essentiel : respecter une même heure de coucher chaque soir, même le week-end et pendant les vacances, garder un temps de sieste ou un « temps calme » le plus longtemps possible.

Ajouter au rituel du coucher une ou deux nouveautés peut apaiser votre enfant : un « pschitt » anti cauchemar, une boîte à mauvais rêves, une veilleuse pour bien dormir, un attrape-rêves au-dessus du lit… autant d’astuces qui peuvent solutionner le problème plus vite qu’on ne le penserait !

L’homéopathie peut également aider certains enfants : sirop Quiétude ou billes de Stramomium et Passiflore tous les soirs. L’eau de fleur d’oranger ou l’essence de lavande font également partie des remèdes de grand-mères plébiscités pour les problèmes de sommeil.

Mais pas de panique : si cette période de réveils nocturnes est difficile à gérer pour les parents et les enfants, elle ne dure, et ne sera plus qu’un mauvais souvenir dans quelques mois (ou années…) !

 

Un peu de lecture pour aider toute la famille…

Pour les petits :

Comment faire dodo quand on n’a pas envie de faire dodo mais qu'on doit faire dodo quand même alors qu'on n'a pas très très envie de faire dodo : un titre à rallonge qui exprime bien l’état d’esprit de nos enfants, un ouvrage ludique pour rendre l’heure du coucher plus sereine



Jules a peur du noir : un livret pour les enfants et un livret de la pédiatre Edwige Antier pour les parents





Pour les parents :

Site de la Société française de Recherche et de Médecine du Sommeil 

Peur du noir, monstres et cauchemars, comment rassurer mon enfant : des pistes pour aider son enfant à surmonter ses angoisses



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